Quelques préconisations pour rendre une séance de grammaire accessible
Alléger la charge cognitive
- Travailler une seule notion grammaticale à la fois.
- Limiter la quantité d’informations sur la page : 1 règle, 1 exemple, 1 application.
- Éviter les doubles pages complexes et les fiches trop denses.
Clarifier les notions grammaticales
- Remplacer les termes techniques par des questions simples : qui fait l’action ? Qui reçoit l’action ? Est-ce que le sujet fait l’action sur lui-même ?
- Utiliser un code couleur constant : sujet (vert), verbe (rouge), complément (bleu).
Utiliser des phrases simples et concrètes
- Choisir des phrases courtes, proches des élèves et imagées (éviter les noms abstraits).
- Exemples : « Lucas mange une pomme » ; « Le chien regarde le chat ».
Guider la transformation pas à pas
- Donner des exemples modélisés avec des couleurs, des flèches ou des pictogrammes.
- Utiliser des phrases à trous guidées et progressives.
- Créer des cartes à manipuler (sujet, verbe, complément) à replacer dans la phrase.
Travailler l’oral avant l’écrit
- Faire lire les phrases à haute voix.
- Proposer des reformulations orales avant de passer à l’écrit.
- Encourager les transformations à l’oral en binôme ou avec l’enseignant.
Structurer les consignes et les exercices
- Formuler une consigne à la fois (ex : « Mets la phrase au passif »).
- Donner un exemple corrigé avant chaque série d’exercices.
- Utiliser des étapes numérotées pour guider la démarche.
Adapter la présentation visuelle
- Utiliser des polices sans empattement (Arial, OpenDyslexic), taille 14 minimum.
- Ne pas justifier les textes (alignement à gauche).
- Sauter une ligne entre chaque phrase ; espacer les mots si besoin.
Appuyer les notions avec le visuel et la manipulation
- Afficher les règles sous forme de schémas, tableaux ou pictogrammes.
- Construire des affiches avec des exemples colorés. Cela aide à manipuler les éléments de la phrase avec des étiquettes, des cartes ou des blocs.